Ras le bol aux URGENCES
La situation devient critique aux urgences du CHU Grenoble-Alpes, confrontées à un important afflux de patients. La direction de l’hôpital appelle les personnes dont « la gravité de l’état ne nécessite pas de prise en charge urgente » à privilégier une consultation en médecine de ville.
« C’est la première année où on est obligés, aux urgences, de fermer des lignes de médecins, rapporte le Dr Benoit Besse, médecin urgentiste au CHUGA. On a dû faire appel à la solidarité de nos collègues des étages pour une activité spécifique des urgences qui est une unité d’hospitalisation de courte durée, on n’était plus assez nombreux en tant que médecins urgentistes. »
Dans un communiqué, la direction de l’hôpital grenoblois appelle les patients dont « la gravité de l’état de santé ne nécessite pas des soins urgents » à privilégier une consultation auprès de leur médecin traitant. Un document présentant les alternatives de prise en charge est diffusé au sein de l’établissement. Dans ce même document, l’hôpital prévient par ailleurs qui « le délai de prise en charge (des patients) pourra ainsi être significativement allongé » dans cette période de forte affluence. Aux urgences du CHU, 20% des effectifs font défaut.
Article France 3 Auvergne Rhône Alpes